Retour en ville sur le bitume
Des plumes de pigeon
Une enclume
Et des tours qui barrent l’horizon
D’une coulée de béton armé
Sous les pavés, la terre
Un tapis de velours
Martelé du pas lourd des passants
Solitaires
Dans la foule une houle
Au ciel une étincelle
Et le souffle du vent qui met le feu aux poudres
Un jour d’été en plein Paris désert. Je quitte l’hôpital en laissant derrière moi la moitié de mon cœur et j’ai peur. Alors pour contrer le chaos, je peins des lignes droites qui s’entrelacent à l’infini, ainsi va la vie.